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Le revenant

vendredi 15 juillet 2011

Du bidon exprimé en langages vernaculaires

On dit la langue française riche, mais on s'étonne souvent de quelques expressions africaines tellement justes mais absolument intraduisibles dans cette langue.

Par exemple au Niger, et au Mali, le peuple songhai exprime une explication farfelue ou une justification bidon par l'expression " A houraw né, A fata né", on retrouve la même expression en tamazight sous la forme "idjach diha, izdjar diha" ou encore en bamanan et en dioula (Mali-Burkina, Nord de la côte d'ivoire, Guinée) sous la forme "a dona tan, a bora tan", chez les maures "dakhla hawn, amrag hawn", ce qui se traduit littéralement en français par "c'est rentré par là, et sorti par là". Vous conviendrez bien que ça ne veut rien dire.

Pourtant cette expression au sahel est lourde de sens, elle s'adapte à un certain nombre de comportements des dirigeants qui trouvent toujours à dire avec une phraséologie complexe pour des maux simples, justifiant ainsi l'inertie totale voire l'irresponsabilité notoire qu'on croise dans les bureaux climatisés de l'administration publique.

Le fond Mondial qui lutte contre le plaudisme, la tuberculose et le SIDA l'a appris à ses dépends, "c'est rentré là c'est sorti par là" c'est aussi la règle comptable qui prévaut partout quand, dans les grands simposiums on s'auto-gratifie d'un recul permanent de la bonne gouvernance.

"A dona tan, a bora tan", n'est ce pas? C'est ça même l'avenir de l'Afrique!

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