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mercredi 25 avril 2012

Comprendre le Coran aujourd’hui

Khaled Elraz -Afrik.com -14-04-09

Comprendre le Coran aujourd’hui - Un livre lumineux signé Mahmoud Hussein
 
Avec Penser le Coran, Mahmoud Hussein nous livre un guide de lecture éclairant sur le Coran lui-même, ses interprétations et la manière dont il peut être lu aujourd’hui. Décapant et lumineux.

Le précédent ouvrage de Mahmoud Hussein, Al Sira, avait offert aux Musulmans comme aux non-musulmans la possibilité de retrouver le Prophète Muhammad dans son humanité, dans la vérité de sa vie, telle qu’elle est restituée par la tradition islamique, et de prendre conscience des conditions précises de la révélation du Coran...
A cette occasion, les deux auteurs qui ensemble signent sous le pseudonyme de Mahmoud Hussein, les intellectuels égyptiens Bahgat Elnadi et Adel Rifaat, firent un grand nombre de conférences dans de nombreux pays, et ils furent souvent confrontés à une véritable méconnaissance du Coran, des conditions de sa révélation, et de sa lettre même. Ils le racontent eux-mêmes…

On méconnaît trop souvent le Coran

« Les non-musulmans venaient en général apprendre ce qu’ils ne savaient pas. Les musulmans venaient surtout s’assurer de ce qu’ils croyaient savoir. Les uns comme les autres s’attendaient à recevoir des réponses simples, tranchées, concluantes. Le type de réponses que nous ne pouvions pas leur donner.
Peut-on trouver une référence coranique à l’action de ces kamikazes qui, en se faisant exploser sur une place publique ou dans un métro, déchiquettent indistinctement combattants et civils, petits et grands ? Le Coran condamne quiconque attente à la vie d’un innocent (verset V,32). Le Prophète a expressément interdit aux musulmans de se donner la mort. Et il ne leur a permis de tuer que des combattants ennemis adultes et armés, à l’exclusion des femmes, des vieillards et des enfants.
Comment certains musulmans peuvent-ils néanmoins commettre de tels attentats ? Ils citent un verset qui appelle à combattre les polythéistes (verset IX, 3-5) et appliquent ce qualificatif à tous ceux qu’ils considèrent comme leurs ennemis. Ils font dire au Coran ce qui les arrange.
On retrouve cette forme de manipulation du texte à propos de l’apostasie. Est-elle, selon le Coran, justiciable de la peine de mort ? Nous avons vu un homme défendre cette idée avec une telle fougue qu’il nous a amenés, un instant à douter de nos connaissances. On ne trouve rien de tel dans le Coran. Mais l’homme se prévalait d’un verset où Dieu, visant ceux qui violent le pacte conclu avec Lui, les prévient qu’ils sont les perdants. (verset II, 27).

Démonter les idées reçues

La lapidation de la femme adultère constitue un cas particulièrement troublant. Elle continue d’être admise, fût-ce à regret, par nombre d’intellectuels musulmans, au prétexte qu’elle serait commandée par Dieu. Or le Coran n’en dit mot. Cette conviction se perpétue cependant à partir d’arguments discutables : elle serait dictée par un verset coranique qui, selon certains, a été perdu, et, selon d’autres, abrogé.
Qu’en est-il de l’inégalité juridique entre l’homme et la femme, de l’institution de l’esclavage ? Voilà une dame, bardée de diplômes scientifiques, convaincue que ces pratiques étaient étrangères au Coran. Elle nous prévenait qu’elle n’acceptait à ce propos aucune citation tirée des Hadîths (Dits du Prophète) ou de la Sîra (Témoignages de ses compagnons) et que pour elle seul le Coran faisait foi.
Nous avons commencé par citer des versets qui admettent ces inégalités (versets IV,34 et II, 178), puis, comme la dame restait sans voix, nous lui avons fait remarquer que, selon nous, il fallait considérer la chose d’un point de vue historique. Le Coran a humanisé le statut de la femme, il lui a donné des droits juridiques qu’elle n’avait pas auparavant, il lui a reconnu devant Dieu, en tant que croyante, une dignité égale à celle de l’homme (verset XXXIII, 35). Il a en outre tracé des limites morales à la pratique de l’esclavage, en préconisant aux croyants d’affranchir autant d’esclaves qu’ils le pouvaient, notamment pour se faire pardonner leurs péchés (verset IV, 92). Le Coran n’a pas créé des inégalités là où régnait l’égalité. Il a apporté des améliorations là où régnaient des inégalités flagrantes.
Voilà encore cet homme d’un âge vénérable, soutenant que la polygamie était un pratique contraire à l’Islam, introduite bien après l’époque du Prophète. Nous avons dû lui lire, en traduisant les mots de l’arabe, l’un des versets coraniques qui autorisent l’homme à épouser jusqu’à 4 femmes, à condition qu’il puisse les traiter équitablement (verset IV, 3).

Mauvaises interprétations

Nous ne nous attendions pas à affronter une connaissance aussi lacunaire, aussi sélective du Coran, en particulier chez des musulmans pratiquants. Mais nous avons surtout été frappés par le sentiment, largement répandu parmi eux, que le Coran devait nécessairement apporter des réponses claires, univoques, définitives, à toutes les questions qu’ils se posaient, comme il n’avait cessé de le faire, croyaient-ils, à toutes les questions que se sont posés les musulmans depuis l’avènement de la prophétie.
Nous n’oublierons jamais cette jeune femme, les cheveux sagement recouverts d’un châle, devant qui nous évoquions les conditions dans lesquelles, aux dires d’un compagnon du Prophète, le port du châle aurait été commandé par Dieu. Cela se passait à Médine. Les femmes devaient sortir de la ville, à la tombée de la nuit, pour leurs besoins. Elles étaient alors souvent importunées par des voyous. Elles firent part de leur colère à leurs maris, qui en parlèrent à leur tour au Prophète. C’est à la suite de ces incidents que le verset coranique aurait été révélé à ce dernier. En revêtant un châle, les femmes musulmanes libres pouvaient se faire aisément reconnaître, et dès lors se faire respecter, même dans l’obscurité de la nuit (verset XXXII, 59).
La jeune femme, devant nous, était visiblement excédée. Elle finit par nous demander comment nous osions penser que Dieu, dont le Livre ne contenait que des commandements éternels, pouvait n’avoir ordonné le port du châle que pour des raisons aussi triviales. Nous répondîmes que cet épisode était cité par les exégètes les plus orthodoxes, et qu’en tout état de cause, elle était libre de considérer que ce verset obligeait toutes les femmes du monde, jusqu’à la fin des temps, ou au contraire qu’il répondait à des exigences étroitement conjoncturelles, aujourd’hui dépassées.
Au-delà d’une information élémentaire sur la teneur de tel ou tel verset, nous nous efforcions de souligner ce qui, pour nous, était une évidence : que la parole coranique entretient un lien vivant avec le contexte dans lequel elle a été révélée… »

Un guide de lecture qui se lit comme un roman

C’est donc à une compréhension plus intime et profonde du Coran que ce petit livre de 200 pages convie le lecteur moderne : d’un style alerte, clair, incisif, Mahmoud Hussein nous prend par la main et nous fait partager une méthode de lecture rigoureuse et lumineuse, appliquée au texte, pour le rendre plus vivant et parlant. A la fois érudit et familier, juste et limpide, ce livre se dévore comme un bon roman, plein de rebondissements, riche en anecdotes, précis dans ses références.
A ceux qui ne connaissent pas le Coran, il permettra d’en connaître l’essentiel. C’est une passerelle de lumière vers l’Islam contemporain, à mille lieues de toutes les caricatures et simplifications. A ceux qui ont déjà une certaine connaissance du Coran, il permettra d’approfondir leur compréhension du Livre. En leur donnant des outils simples pour mieux penser dans, avec, et par le Coran. Bref, ce livre devra désormais figurer dans toutes les bonnes bibliothèques.
-  Penser le Coran, ed. Grasset, janv 2009, 200 pages.

mardi 24 avril 2012

La Situation au Sahara et dans l'Azawad en 10 points (vu par une observatrice américaine).



"Je pense que le problème est le suivant:

1. L'Occident (France, Etats-Unis) veut maintenir la domination économique / politique et le contrôle de minéraux / ressources pétrolières - et ils sont en concurrence avec d'autres pays, comme la Chine.
2. Le narco-traffic est une entreprise mondiale où les «barons de la drogue" tirent avantages de toutes sortes (des représentants du gouvernement dans de nombreux pays, ainsi que des dirigeants de mouvements religieux et les rébellions). Ils peuvent tous être impliqués dans le trafic.
3. Le financement majeur pour toutes ces entités est le narco-traffic, ainsi que le traffic d'armes. Il s'agit de la plus grande source d'argent pour tous ces groupes, en fin de compte.
4. La raison pour laquelle les choses semblent juste si curieuses maintenant, c'est parce que tous les partis jouent des coudes pour le contrôle du narco-traffic et des armes.
5. L'islamisme constitue un réseau pour les personnes impliquées dans des entreprises commerciales, y compris la traite humaine.
6. MNLA ne veut pas l'islamisme, mais les islamistes ont plus d'argent de traffic, ainsi que l'argent des gens qui aiment l'islamisme. Les islamistes peuvent obtenir de l'argent (et les armes) de partout dans le monde, y compris ceux qui soutiennent les trafiquants.
7. Les enlèvements et les rançons fournissent des fonds importants - mais pas presque autant que le trafic de drogue et des armes traite des êtres humains. L'enlèvement est tout simplement que tout le monde sait que il y a des gens mauvais, et que d'autres armes sont nécessaires pour les combattre. Donc, l'Occident continue à fournir plus d'armes. Et l'Occident bénéficie d'un crédit pour "aider" les pays à combattre le terrorisme.
8. Si les services secrets algériens (DRS) est réellement impliqué dans le narco-trafic et d'armes, cela mettrait le gouvernement algérien à l'encontre de leur DRS (les combats internes en Algérie entre leur gouvernement et leurs services secrets). Si le DRS a été impliqué dans l'enlèvement des diplomates algériens par l'extension du financement à l'un des groupes islamistes, ceci explique cela. Le DRS a été accusé de soutenir les islamistes (AQMI) et des enlèvements précédents.
9. Si l'Algérie est en difficulté, cela peut signifier encore plus de mal à l'échelle mondiale. Les Etats-Unis ne peuvent pas s'impliquer dans les troubles de l'Algérie, sans compter sur une Troisième Guerre Mondiale. Regardez tous les pays qui sautent dedans.
10. Je pense que l'Algérie est en difficulté, et les mondiaux des trafiquants de drogue ont nous tous coincés dans un énorme gâchis. Cela explique pourquoi personne ne fait rien (l'Ouest, CEDEAO), parce que cela pourrait avoir des répercussions mondiales."

dimanche 22 avril 2012

L'azawad pour les nuls et l'histoire du bon, de la brute et des truands...


(Envoyé par un azawadien pro-azawadien)

La situation de l'Azawad ressemble à quelques exceptions près à un film western dont la régie et la réalisation se trouvent à Bamako. Comme tout bon film, il rassemble des acteurs de préférence célèbres et quelques ingrédients de base comme la recherche de l'idéal, la méchanceté, l'envie, l'amour, le courage, la trahison, la liberté etc symbolisé par le contexte interne... et une bonne dose de suspens et de revirements symbolisés par la communauté internationale et ses enjeux.

Ainsi, nous allons tenter de voir les acteurs principaux un à un. A commencer par le principal.

Le MNLA, dirigé sur le terrain par le Colonel Mohamed Najim, lui même piloté par un bureau politique, le MNLA joue le rôle du bon qui recherche un idéal d’indépendance et de liberté dans l'unité et la diversité dans un terreau miné par avance par le Mali et ses partis politiques qui ont œuvré sans relâche à diviser pour mieux régner sur les communautés du Nord toute ethnie confondue. Crée à Zakak le MNLA a vu débarquer l'ancien chef de la rébellion des années 90 Iyad ag Ghaly devenu depuis négociateur d'otages puis salafiste. Ce dernier voulant être kalife à la place du kalife a été simplement éconduit devant le fait qu'il jouait encore le rôle d'envoyé spécial  d'ATT et fricotait avec Belmoktar et Abou Zeid. Un cumul de fonction dirait-on impossible sous peine de discréditer la volonté réelle du MNLA de réclamation de l'indépendance de l'Azawad. Plutôt que d'être compris comme tel, Iyad a vu cela comme une humiliation, un lien avec une vieille histoire passée entre Mohamed Najim et lui dans la bande d'Aouzou et un message lui étant destiné comme l'homme du passé et du passif.


Qu'à cela ne tienne ! Iyad qui dit on a de la ressource et loin d'être le dernier des idiots est revenu illico presto dans son Abeibara natal pour préparer le plan du siècle, en partie par méchanceté, en partie par orgueil et en partie par intérêt. Empêcher à tout prix le MNLA de jouir de l'indépendance de l'Azawad ! L'affaire arrange bien quelques uns à commencer par le Mali qui l'encourage à faire appel à leurs amis communs de AQMI et à l'Algérie. Aussi tôt dit aussitôt fait! Iyad se lance, son courage lui fait prendre tous les risques pour montrer qui il est l'homme incontournable.

Adjelhoc arrive, le MNLA ayant une stratégie très particulière qui consiste à faire le moins possible de victimes et à éviter tout affrontement non obligatoire avec des azawadiens, la ville a été encerclé pendant plusieurs jours avec une puissance de feu sans pareil et prête à tomber. Iyad qui avait bien pris le soin de laisser ses "petits" au MNLA est venu cueillir le fruit de la victoire en envoyant quand même un message au Mali disant que ses amis ne sont pas des enfants de coeur et toute rupture de pacte pourrait l'exposer aux pires horreurs. Le Mali a bien enregistré cinq sur cinq et même allé plus loin pour essayer de mettre les événements de Adjelhoc sur le dos du MNLA en guise de réponse.

La "pacte" en question

Depuis la signature des accords de Tamanrasset , Iyad est devenu homme d'affaires. Des mines d'or au GIE, des financements de projets fantômes à kidal aux enveloppes de Koulouba, des otages au réseaux internationaux, rien n'échappait à son escarcelle. Trop gourmand, ATT s'est retrouvé fatigué de donner, donner, donner et a tenté de fermer le robinets à Iyad, mal lui en a pris car derrière Iyad il y a les intérêts puissants et budgétivores de ses alliés.

Le peu intelligent ATT mis donc en place deux vaillants soldats en remplacement avec leurs réseaux ramifiés jusqu'aux campements de l'Azawad. L'un qui s'appelle Ould Meydou dont le réseau est géré par Lobbo Traoré sa femme. Il comprend tout un parterre de gens allant de Zahaby ould sidi Mohamed fonctionnaire aux nations Unies, jusqu'à Ould Aweinat en passant par Dyna Ould Deya. Ce réseau est à la fois politique, économique et militaire.

Ensuite le deuxième est celui de Elhaj Gamou, directement lié à ATT lui même, il comprend des douaniers célèbres ex-MFUA, des élus, des conseillers à la présidence et une milice communément appelée Delta très connue à Kidal pour ses actions.

ATT a donc fomenté la mise à mort de l'indépendance de l'Azawad en jouant tour à tour sur ces trois tableaux mettant en avant l'un ou l'autre selon les circonstances.

Parmi les trois, Iyad le plus intelligent et le vrai guerrier prend le dessus et devient aujourd'hui seul soutien pour le Mali. Les deux autres ayant lamentablement échoué ne rencontrant plus que méfiance voire dédain de la part du nouveau maître des lieux, le capitaine SANOGO.

Le « petit nouveau », peu familier des dossiers commence alors à comprendre les enjeux. Avec une armée inexistante, il va donc jouer la carte de la publicité à Iyad contre le MNLA et remettre en scelle la file patriotique du peuple déjà lobo-tomisé par ATT. Ainsi, les vidéos de Anasar Edine font fureur à Bamako d'autant que ces dernières passent par Serge Danièl, représentant de l'AFP qui a réussit lui aussi à se rendre célèbre avec un livre de basse facture sur AQMI l'intitulant vis à vis des occidentaux "spécialiste de la question".

Ainsi, ATT le spécialiste de l’inauguration médiatisée (parfois 3 fois le même bâtiment) est remplacé par Oumar ould Hamaha "le bouc" émissaire visiophonique de AQMI faisant oublier aux maliens que Adjelhoc c'est le même Oumar Ould Hamaha et ses hommes. Le peuple malien toujours Lobo-tomisé même après le départ de ladite Lobo applaudit à nouveau, remerciant Dieu de leur avoir envoyé l’ennemi de leur ennemi qu'il pense en mesure de mieux maîtriser.

Quand à Iyad, habitué des affaires, il laisse parler à sa place, cheickh Aoussa d'abord pour tromper les kel adgah ensuite Oumar Ould Hamaha pour les Bérabiches et pendant ce temps il évacue sur commande le matériel de la SATOM à Tombouctou vers le Burkina Faso et prend ses royalties habituelles pour la libération « avec une certaine facilité » d'une italienne aux mains d'AQMI. Business is business et seul un conseiller célèbre de Blaise Compaoré vers qui a été orienté l'otage est aussi fort en affaires de ce type.

Le MNLA dans tout ça? 


Mouvement indépendantiste, le MNLA couvre géographiquement et militairement de In khalid à Léré, évitant volontairement les affrontements et les provocations des islamistes destinées à lui faire ouvrir un deuxième front et transformer l'azawad en champ de bataille, il souffre de deux choses.

  • L'interprétation de cette stratégie comme une faiblesse dans un monde où l'adversaire aussi petit soit il brille par ses interventions musclées et son efficacité ponctuelle.
  • L'infiltration en son sein d’éléments pro-islamistes dont le neveu direct de Iyad par exemple qui informent de tous les plans ansarEdine.

Mais il faut reconnaître que sa puissance de feu est intacte et toujours impressionnante, sa diversité est réelle (touaregs, arabes, sonrhais) et le nombre de ses adhérents est sans aucune mesure incomparable avec celui des islamistes, mais la presse dans la recherche de sensationnel est plus encline à médiatiser le facteur de frayeur occidental que sont les islamistes que des gentils indépendantistes, à la limite présentés comme idéalistes au même titre qu'un mouvement alter-mondialiste.

Les grandes puissances.

Détentrices de tous les moyens, les grandes puissances jouent le chaud et le froid, loin du temps où fut crée la Société Des Nations, elles ne fonctionnent plus en terme de droits de peuples à l'autodétermination mais de droit de leurs peuples à exploiter les matières premières pour endiguer la crise planétaire que leur spéculations financières ont crée.

Tout comme en ailleurs dans le Monde, elles sont incapables de voir que le retardement de la reconnaissance d'un état de l'Azawad est, au point où vont les choses, et dans l'Etat de délitement du Mali, la seule alternative à permettre une coopération fructueuse de lutte antiterroriste mais aussi de règlement de l'actif humanitaire qui ne fera basculer l'ensemble de la sous-région dans le chaos.

Comme tout bon film hollywoodien, la suite est attendue dans le 2 ou le 3 avec un changement de réalisateur ou d'équipe de tournage ?