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Le revenant

jeudi 2 juin 2011

Ils confondent, terres "arabes" et terres "arables"

Quand l'expropriation des autochtones bat son plein en Mauritanie, au Mali, au Niger et dans tout le sahel, on parle souvent des multinationales chinoises et occidentales et on oublie trop souvent les Saoudiens et les pays du golfe.

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Convoitise sur les terres agricoles : les pays arabes au cœur du débat.

Le choix des pouvoirs publics d’externaliser une partie de la production agricole à l’étranger est donc récent, et a été relancé par la crise alimentaire 2007-2008 et la forte volatilité des prix mondiaux. Ainsi certains gouvernements ont décidé des initiatives pour contrer les menaces sur la sécurité alimentaire nationale.

L’Arabie Saoudite, qui avait auparavant une politique ambitieuse pour produire sur son sol la quasi-totalité de denrées agricoles nécessaires à sa consommation dans un pays où seules le 2% des terres du pays sont arables8, se tourne aujourd’hui vers la délocalisation de la production agricole.

L’Initiative du Roi Abdallah pour la sécurité alimentaire de son pays en 2008 officialise une stratégie consistant à réimporter des récoltes directement produites à l’étranger. Le pays ne cache pas ses ambitions. Les 14 et 15 novembre 2009 s’est tenu un important forum économique entre l’Arabie saoudite et les pays de l’Afrique de l’Est (Ethiopie, Kenya, Ouganda, Somalie, Rwanda, Tanzanie), manifestation ayant permis à Riyad d’affirmer son intérêt croissant pour les terres agricoles de cette partie du continent africain.

Ministres et hommes d’affaire se sont rencontrés pour certes renforcer les liens économiques entre le royaume saoudien et ses voisins est-africains, mais surtout pour discuter des moyens que la monarchie pétrolière du Golfe pouvait dégager en vue d’exploiter les vastes étendues disponibles des pays susmentionnés, qui ne refuseraient pas, étant donné leurs besoins de développement, les perspectives économiques alléchantes capables de se dégager de telles opérations.

Le pays multiplie donc ces derniers années les négociations avec des pays africains (Ethiopie, Soudan) ou de l’Asie du Sud Est.

Source : CIHEAM (Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes

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