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Le revenant

jeudi 21 juillet 2011

Le terrorisme est un : « Recours délibéré à la violence illicite qui est destiné à inspirer la peur pour contraindre ou intimider les pouvoirs publics ou la société, en vue des fins qui sont généralement d’ordre politique, religieux ou idéologiques ».

Ancien Officier Des membres d’AQMI ont encore perpétré, le 05/07/2011, une attaque suicidaire à l’intérieur de nos territoires aux environs de Bassiknou, en bravant aveuglément tout le dispositif militaire installé dans cette zone.

Au cours de cette opération, sensée être une réplique aux défaites successives de Hassi Sidi et Wagadou, les assaillants terroristes, ont tenté vainement d’entrainer nos troupes vers une embuscade préparée à quelque kilomètres au nord est de la base. Nos hommes ont eu, heureusement, le bon réflexe en déjouant la tactique ennemie et du coup leur ont infligé un revers lourd de conséquences.

Cependant la fréquence des combats avec les éléments de l’AQMI et la rapidement de leur réaction (quinze jours seulement après Wagadou) nous interpellent sur l’opportunité d’analyser profondément leur nouvelle stratégie de déploiement et de percer le secret de leurs canaux de déplacement qui semblent se concentrer du coté Nord-est et Sud-est des plus prés de nos frontières.


Comme il semblerait également qu’ils disposent de petits points de regroupement parsemés un peu partout et de ce fait peuvent être d’une extrême mobilité en bénéficiant d’une bonne discrétion dans leurs déplacements. La logique de guerre ouverte qu’ils nous déclarent nous amène, aussi, à penser qu’ils tenteront de ne pas donner un répit à nos troupes en misant plus sur l’usure et sur le coté moral d’autant plus qu’ils profitent de l’émiettement du front intérieur sur la question de l’opportunité de cette guerre qui en fait en est une.

Cette manière d’agir découle même du phénomène de terrorisme qui depuis le 11 Septembre 2001 à éveillé le monde sur la puissante capacité de cette arme à déstabiliser, d’ailleurs dans ces multiples définitions, on trouve celle du Ministère de la Défense Américaine qui dit que le terrorisme est un : « Recours délibéré à la violence illicite qui est destiné à inspirer la peur pour contraindre ou intimider les pouvoirs publics ou la société, en vue des fins qui sont généralement d’ordre politique, religieux ou idéologiques ».

Dés lors on comprendra facilement que ces éléments d’AQMI tant qu’ils ne seront pas totalement nettoyés de nos environs immédiats voire même de toute la sous région, notre souveraineté sera hypothéquée, la terreur planera sur nos esprits et quiconque pourra utiliser cette arme pour déstabiliser notre pays ou contraindre les pouvoirs publiques à servir ses propres intérêts. La détermination de nos forces armées, sous l’impulsion du pouvoir actuel, à combattre ce phénomène par tous les moyens se justifie donc à plus d’un titre.

S’engager à combattre le terrorisme sous toutes ses formes est aujourd’hui perçu, par tous les observateurs avertis, comme un acte courageux libérateur et indispensable à l’édification d’un état moderne et totalement indépendant. Par ce que l’évolution du phénomène a en effet permis de comprendre qu’il peut être motivé par des visées nationalistes ou séparatistes, par l’extrémisme religieux, ou pour des raisons idéologiques autres et même peut être parrainé par des états pour des causes de géostratégie diverses. A l’intérieur même d’un état certaines forces intérieures peuvent utiliser l’arme du terrorisme à des fins propres.

Dans un rapport du service canadien du renseignement et de sécurité, qui s’est longuement penché sur ce phénomène, ses motivations semblent être diverses et complexes : on peut lire ceci « À l’origine, les terroristes s’inspiraient d’une idéologie généralement de gauche, mais aujourd’hui ils sont de plus en plus susceptibles d’être motivés par les campagnes liées au nationalisme ethnique ou à l’extrémisme religieux. Il arrive souvent que ces deux éléments soient réunis, comme dans le cas des militants sikhs qui aspirent à créer un État indépendant, le Khalistan, ou du Jihad islamique égyptien (JIE), qui cherche à instaurer un État islamique en Égypte ».

D’autres analyses et études prouvent également que chaque région du monde, chaque pays est susceptible d’être sous la menace d’un terrorisme propre à ses spécificités. Dans le cas de la Mauritanie nous savons que nous sommes présentement spécialement visés par l’Al Qaïda du Maghreb Islamique pour au moins les raisons suivantes :

- Note pays leur a servi longtemps comme base arrière et havre de recrutement en raison de l’absence d’une autorité centrale forte et consciente du danger que cela peut causer dans le futur. Et qu’actuellement la tendance tend au changement.

- Nos vastes frontières ne sont plus poreuses comme avant, ce qui limiterait leur mouvement et trafic de tout genre.

- La détermination des autorités actuelles à s’attaquer à tous les aspects qui pourraient favoriser le développement du phénomène.

- La prise de conscience des mauritaniens qui se généralise petit à petit sur le caractère néfaste et dangereux du phénomène.

L’AQMI et ses alliés dans la sous région et au niveau national (pcq ils existent) veulent coute que coute inverser la tendance en semant la terreur, ainsi il serait regrettable que certains milieux politiques émettent des réserves quand à l’opportunité de cette guerre préventive contre l’AQMI qui pourtant tactiquement est à notre avantage sachant que dans les zones désertiques on est plus vulnérable en statique qu’en mouvement.

Nous pensons que nos forces armées doivent continuer à traquer cet ennemi dont l’étau s’est de plus en plus resserré sur lui grâce à la bonne coopération sous régionale et à la mise en place du CEMAC basé à Tamanrasset.

S’inscrivant dans cette optique de défense pour une meilleure indépendance et dans le cadre de défense de l’intérêt suprême de la nation, nous exhortons nos autorités afin d’endiguer définitivement cette menace terroriste :

1. Sur le plan militaire

- De repenser l’articulation des régions militaires en installant un nouvel zonage de nos unités en fonction de la nouvelle donne tout en renforçant ces unités opérationnelles en personnel officier plus apte à diriger des situations de crise.

- De créer des unités aéroportées et aéromobiles dotées d’un équipement plus sophistiqué et mieux adapté aux circonstances

- D’introduire le concept du terrorisme tel que vécu dans notre environnement dans tous les centres et écoles de formation de nos troupes

- De redynamiser ses propres circuits et réseaux de renseignements opérationnels et dans ce cadre il ya lieu de demander aux différents corps d’être plus ouverts et à l’écoute à ceux qui sont sensés être utiles.

2. Sur le plan des autres aspects


- Renforcer le front intérieur par une sensibilisation générale sur la nécessité de combattre sans répit ce fléau destructeur.

- De s’attaquer aux problèmes économiques, socioculturels et religieux ayant incidence sur le phénomène et dans ce cadre nous rappelons qu’il y a lieu de s’atteler à l’application des onze recommandations de la conférence sur le terrorisme et l’extrémisme organisée par le Ministère de la défense en Octobre 2010.

En fin, tout en saluant le courage et l’abnégation de nos troupes engagées sur le front, nous lançons un appel encore une fois, à l’adresse de nos hommes politiques de tout bord, que la lutte contre l’AQMI est option de défense nationale sous l’égide d’une coopération militaire sous régionale et qu’il est leur demandé plus de circonspection.

Haroun Ould Rabani
Nouakchott, le 11 Juillet 2011

vendredi 15 juillet 2011

Du bidon exprimé en langages vernaculaires

On dit la langue française riche, mais on s'étonne souvent de quelques expressions africaines tellement justes mais absolument intraduisibles dans cette langue.

Par exemple au Niger, et au Mali, le peuple songhai exprime une explication farfelue ou une justification bidon par l'expression " A houraw né, A fata né", on retrouve la même expression en tamazight sous la forme "idjach diha, izdjar diha" ou encore en bamanan et en dioula (Mali-Burkina, Nord de la côte d'ivoire, Guinée) sous la forme "a dona tan, a bora tan", chez les maures "dakhla hawn, amrag hawn", ce qui se traduit littéralement en français par "c'est rentré par là, et sorti par là". Vous conviendrez bien que ça ne veut rien dire.

Pourtant cette expression au sahel est lourde de sens, elle s'adapte à un certain nombre de comportements des dirigeants qui trouvent toujours à dire avec une phraséologie complexe pour des maux simples, justifiant ainsi l'inertie totale voire l'irresponsabilité notoire qu'on croise dans les bureaux climatisés de l'administration publique.

Le fond Mondial qui lutte contre le plaudisme, la tuberculose et le SIDA l'a appris à ses dépends, "c'est rentré là c'est sorti par là" c'est aussi la règle comptable qui prévaut partout quand, dans les grands simposiums on s'auto-gratifie d'un recul permanent de la bonne gouvernance.

"A dona tan, a bora tan", n'est ce pas? C'est ça même l'avenir de l'Afrique!

mercredi 13 juillet 2011

Petit retour en arrière, éphéméride et attrape-nigauds!

C'était il y a deux ans au Mali le pays qui rêve debout....

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"Découverte du pétrole au Mali : Le premier forage en mars 2010"

mardi 22 décembre 2009
Selon certains responsables de l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (AUREP), les travaux d’exploration du pétrole dans le nord de notre pays se poursuivent normalement et incitent à l’optimisme. En effet, après les opérations d’acquisition sismique qui ont duré plusieurs mois, maintenant, place à la logistique et à la constitution de la base et du site aéroportuaire. Ces travaux permettront de faire un premier forage susceptible de découvrir du pétrole ou du gaz.
Dans les mois à venir, la recherche du pétrole dans le septentrion de notre pays connaitra une étape décisive. « Les travaux jusqu’ici effectués sont promoteurs et on est vraiment optimiste, quant à la découverte du pétrole ou du gaz », a laissé entendre, il y a quelques jours, un haut responsable de l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (AUREP).
A titre de rappel, c’est en 2008, tout jute, que les travaux de recherche pétrolière dans le nord de notre pays ont pris un nouvel élan. Malgré certaines mauvaises langues et la situation insécuritaire, les travaux se sont normalement déroulés suscitant diverses interprétations au sein de l’opinion nationale et internationale.
En effet, l’Entreprise nationale italienne d’hydrocarbures (ENI) campée à Assedrème, une localité située à 570 Km au nord de Tombouctou (6è région administrative du Mali), avait reçu le vendredi 22 février 2008, la visite de Hamed Sow, à l’époque, ministre des mines, de l’énergie et de l’eau. C’était une première, d’un haut responsable malien qui a été suivie, quelques mois plus tard, de celle de son successeur Mamadou Igor Diarra.
Les opérations d’alors consistaient à faire des sondages sismiques des blocs 1, 2, 3, 4 et 9 attribués dans le bassin de Taoudéni à l’Entreprise nationale algérienne de géophysique (ENAGEO), une des filiales de la SONATRACH, première des douze sociétés pétrolières d’Afrique. Ces blocs appartenaient au consortium constitué d’ENI 50%, Baraka petroleum 25% et SIPEX 25%. Cependant, après les travaux d’acquisition sismique de plusieurs milliers de kilomètres ayant coûté à peu près 35 millions de dollars, le conglomérat s’est éclaté. De nos jours, les blocs 1, 2, 3, 4 et 9 appartiennent aux sociétés ENI avec 66,67% des actions et 33,33% à SIPEX.
Avant dernière étape
Initialement prévu pour juin 2009, le premier forage sera fait, plaise à Dieu, en mars 2010. C’est cette exploration du bloc 4 qui permettra aux nombreux spécialistes de découvrir le pétrole ou le gaz. Vu ses potentialités, il est même possible qu’elle aboutisse à la trouvaille des deux. En tout cas, les précédents travaux ont mis fin aux conjectures scientifiques. A noter qu’un seul forage coûte environ 30 millions de dollars soit 15 milliards Cfa pour une profondeur variant entre 1500 et 1800 mètres.
Ainsi, après cette étape, on procédera à l’installation de la plate forme, de la canalisation et des pipelines en vue d’évacuer le pétrole malien par l’Algérie. Le choix du pays du président Abdoul Aziz Bouteflika au détriment de la Mauritanie, se justifierait par le fait qu’il dispose de la compétence et des infrastructures adéquates en matière de la recherche, de l’exploitation et du transport de l’or noir.
« Le forage nous permettra de déterminer les champs pétroliers et le volume d’hydrocarbures. C’est une opération que nous appelons les trois ‘’D’’ ou les trois dimensions : hauteur, longueur et largeur », a expliqué Idrissa Djibrila Maïga, chef du service géologie pétrolière à l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (AUREP). Mandaté par sa structure, M. Maïga a suivi sur le terrain les travaux effectués par les différentes sociétés de recherche pétrolière. A ce titre, il est, en quelque sorte, l’œil et l’oreille du gouvernement malien auprès des sociétés.
Conscients de l’importance et de la sensibilité de leurs missions, le directeur général de l’AUREP Mamadou Simpara et son personnel adressent, chaque semaine, au ministre de tutelle, un rapport détaillant l’état d’exécution des travaux. Ce même rapport, semble-t-il, est communiqué à la présidence de la République et à la primature. Ces derniers remercient tous les acteurs dont l’implication a permis de parvenir à ces résultats probants.
Par ailleurs, dans le bassin de Nara, la joint-venture Afex global et Glenore a déjà terminé ses levés géophysiques aéroportés. Bientôt, elle entamera ses opérations d’acquisition sismique devant prendre fin en 2010. D’autres sociétés sont en train d’évoluer positivement en respectant leurs engagements contractuels. Et, aujourd’hui, sur 28 blocs 15 ont été attribués à 12 sociétés et 13 sont libres.
Par ailleurs, à signaler que hormis l’effectif de l’armée assurant la sécurité du personnel et des installations, beaucoup de maliens et algériens sont employés par les sociétés. Le climat varie entre 8° degré en saison froide contre 47° en saison chaude. Cependant, à plein temps, un docteur veille à la santé des travailleurs grâce à une infirmerie équipée des moyens. Il y a aussi une pharmacie bien approvisionnée en médicaments. Une ambulance tout terrain équipée assure l’intervention en milieu désertique. Bref, toutes les dispositions sont prises pour parer au pire des cas.
La zone de Taoudéni, autrefois, réputée à cause de son ancien bagne où beaucoup de maliens y ont laissé la peau, devient de plus en plus un haut lieu de développement du Mali grâce aux travaux de recherche pétrolière. En février 2008, soit au tout début des opérations de recherche, l’Entreprise nationale algérienne de géophysique (ENAGEO) a installé un forage à grand diamètre à Foum Elba, un hameau situé à 25 Km du site abritant sa base. Cet ouvrage représente tout, pour les habitants et le cheptel.
Sékou Coulibaly

lundi 11 juillet 2011

WAGADOU, FAGUIBINE, BASSIKOUNOU, TESSALIT, le couloir "safe" de AQMI

Suite au post précédent, il s'avère bien que le mouvement signalé était bien destiné à une expédition punitive contre la Mauritanie après le contact de Wagadou. Il s'avère bien que l'armée Mauritanienne ai donné une sévère correction au barbus dans la ville de bassikounou, qui ne sont revenus au Mali qu'avec 9 véhicules sur la vingtaine, chargés de "chair humaine". On apprend aussi que hormis des fortes têtes (el chinguetti ou Abdel kerim), et quelques authentiques du GSPC algérien, l'essentiel des troupes est composé de bric à broc (Oulad allouch du Mali, Moawiyistes mauritaniens, criminels de la drogues maliens, sous traitants divers...).
On apprend aussi que malgré les effets d'annonces sur une participation de l'armée malienne aux combats que ce soit à wagadou ou dans la zone frontalière de Bassikounou, il n'en a rien été. Cette dernière fait bien des sorties mais fait également tout pour ne pas être en contact direct avec AQMI. Elle se limite donc au constat ex-post.

Aqmi ayant vu sa tentative échouer à Bassikounou, ils sont revenus tranquillement dormir au Nord de Tin aicha (dans le faguibine) avant de continuer vers tessalit en suivant leur couloir habituel.

Il est encore loin le temps où on peut affirmer avec certitude que la sécurité est assurée surtout pour le tourisme, côté malien malgré les annonces et les affirmations médiatiques.

C'est sans doute ce qui rend la confiance timide entre la Mauritanie et le Mali et qui contribue carrément à la méfiance justifiée de l'Algérie et de la France vis à vis de ce pays.

mardi 5 juillet 2011

APRES WAGADOU, AQMI DANS LE FAGUIBINE (MALI)

Chassées de la forêt de Wagadou les unités AQMI se retrouvent en masse (20 véhicules arrivés par petit groupes la nuit) probablement du grand nord (tessalit) avec comme comme guide Moktar Bel Moctar alias le borgne en personne, dixit la population.

Ces unités seraient survolées par des avions qui ne peuvent pas répérer les véhicules bien cachés sous les prosopices denses de la forêt de Tin Aicha.

Selon les mêmes sources locales, ils auraient minés les entourages au point que 3 éleveurs ont sauté sur une de leurs mines provoquant  leur amputation des membres supérieurs. Au dernières nouvelles, les 3 personnes seraient hospitalisées à Tombouctou où les autorités maliennes ont été informées.

Une nouvelle base ou une préparation d'expédition punitive suite aux évènements de la forêt de Wagadou?

L'avenir proche nous le dira.