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Le revenant

samedi 27 novembre 2010

La faillite d'une gouvernance: la corruption au Mali


(With a little help from my President)

                      Autant il a été impossible à la Grèce Antique de résoudre ses problèmes de géométrie de la quadrature du cercle, de la duplication du cube, de la trisection de l'angle, de la construction de l'heptagone régulier, il a été impossible à ATT de résoudre les équations pourtant si simples de la corruption  endémique et rampante au Mali. En sus de la crise de l'école, du cataclysme du foncier, de la question sécuritaire au Nord du pays, de la faiblesse du système judiciaire, la corruption a été inconstestablement le talon d'Achille de la gouvernance de Amadou Touré qui a manqué avoir des yeux  d'argus à la manière de ce personnage auquel la fable donnait cent yeux, fort vigilant et fort difficile à tromper. Au lieu de traquer et sévir, notre gouvernance actuelle s'est contentée plutôt de jouer à ravir la juste condescendence en refusant de voir les dessous des cartes du phénomène. L'inactivité et le silence ne sont ils pas aussi coupables que le crime? Le refus de sanctionner la corruption n'est il pas aussi une forme de corruption?
                     Il m'est difficile de résister à la forte tentation de poser certaines questions qui me taraudent l'esprit: ATT aurait-il été  l'incarnation type de l'idéal moral du parfait surveillant  de nos déniers publics(dans le sens de contrôle et de prévention du mal)? Qu'est –il advenu du slogan pompeux du " kokadjè "? Pourquoi l'appareil judiciaire est il chiche des procès pour crimes de corruption  après les rapports du Vegal? Quelle est l' utilité pratique de l'existence du Végal et de la Cour des Comptes ?  Pourquoi cette absence révoltante de toute politique anti-corruption préventive, dissuasive et coercitive? Peut –on raisonnablement prétendre lutter contre la pauvreté, atteindre les objectifs du millénaire pour le développement et donner un blanc seing à la corruption et à la délinquance financière? De deux choses l'une, ou bien  ATT joue astucieusement la carte de la basse complaisance en protégeant ces rapaces économiques histoire de leur revaloir les dividendes politiques et pécuniaires auxquelles ils ont droit, après de  bons et loyaux services.(c'est peut être ici que sa démocratie consensuelle trouverait toute son explication?). Ou bien, il est un habile et  retors marionnettiste, ne voulant pas se salir les mains dans les chemins où s'embourbent les voleurs, tirant les ficelles, dans l'ombre, bénéficiaire d'une prébende après les opérations de saccage. Et enfin, pour pasticher Victor Hugo avec une certaine ironie maligne, nous dirons qu'ATT est personnellement incorruptible et il gouverne par la corruption. Il fait l'effet d'une honnête femme qui tiendrait un bordel. Une fois cela dit, comment expliquer et concevoir que la gouvernance actuelle défaille à éradiquer ce phénomène tangible qui est sans conteste un frein mortel au développement et au progrès de notre pays.
                 
            A chaque fois que nous touchons du doigt et à l'oeil une plaie dans la gestion des affaires, certains prennent le plaisir d'enclencher une véritable chasse aux sorcières qui, à notre sens n'est pas un cache-sexe suffisant pour cacher la nudité de notre gouvernance actuelle qui effraie nos yeux impudents. A la lumière des faits qui tombent sous le sens du tact,  il serait fort difficile aux "avocats du diable" et à certaines gens de mauvaise foi de réfuter et de récuser l'existence des bandits à col-blancs qui s'engraissent de la substance du peuple et qui pillent à toutes mains nos déniers publics. Toute dissertation sur la malversation ne saurait être vue comme rabachée tant notre actualité quotidienne est férue de cas de corruption doublés d'injustice criarde et rébuttante qu'on se trouve à bon droit de se demander si le Mali n'est pas en passe de devenir une espèce de sanctuaire de la corruption. Cette noire situation sociétale illustre mon accusation et le  procès que j'intente. Avant moi, quelques voix autorisées ont prêché cette petite croisade, du haut de leur cathèdre. Nous avons les mêmes préoccupations, donc l'alarme est au camp. La concussion bureaucratique, omniprésente dans notre administration publique relève d'une banalité déconcertante: à la police, à la gendarmerie, à la douane,  à l'aéroport, à l'hopital, aux bureaux de poste, dans les secretariats de bureau, à l'école, dans les fédérations sportives, au palais de justice, dans la presse, dans les ministères, dans l'Assemblée Nationale la conscience et l'éthique professionnelles ont disparu depuis des lustres. Le "Koutcha"ou le " youroukou-youroukou" est dans l'air du temps: un grand nombre de fonctionnaires, dans l'exercice quotidienne de leurs tâches administratives, prélèvent une dîme en échange de leur service. Les "dessous de tables", les pourboires, les surfacturations, les marchés fictifs, les détournements de fonds par les fonctionnaires véreux ne sont plus des délits passibles de punition. L'achat des voix et des consciences par les politiques, la gratification des agents de l'Etat par certains opérateurs économiques pour éviter des sanctions, la perception des "pots –de-vins" par les fonctionnaires  pour l'octroi des marchés lucratifs s'apparenteraient à s'y méprendre à la corruption. Pour que les champs fleurissent d'espérance et que les coeurs vibrent de confiance, chaque malien se doit de faire preuve d'honnêteté, d'intégrité et d'apporter du soin, la minutie dans l'exécution de sa tâche quotidienne. C'est à ce niveau qu'apparaît le recent néologisme créé par la Banque Mondiale: la corruption silencieuse, service payé par l'Etat mais non rendu. Le retard, l'absentéïsme au travail, le vol des matériaux du service public sont autant d'actes de corruption.
 A cela s'ajoute la grande corruption menée méthodiquement par l'élite politique qui se soucie de sa situation matérielle aisée, de sa douce aisance et de son pouvoir personnel. L'expansion des réseaux de corruption et du détournement des fonds publics vivent indubitablement leur printemps dans le  Mali d'ATT. Après la vente de la Sotelma et de la BIM-SA, le gouvernement s'est expliqué sans convaincre quant à l'utilisation de la manne générée. La malversation des subventions du Fonds mondial du Ministère de la Santé a fait un grand bruit qui n'a pas manqué d'écorner la crédibilité de notre pays et d'embarrasser nos politiques. Nos partenaires techniques et financiers, ont tiré sur la sonnette d'alarme, lors de la revue budgétaire conjointe du 18 et 19 Octobre 2010 tenue à l'hôtel de l'Amitié. Ils ont mis notre gouvernance au pas lui enjoignant de lutter efficacement contre la corruption et la délinquance financière suite aux rapports du vérificateur général. En guise de replique, nos gouvernants nous offrent la déjà -entendue réthorique politicienne. Et pourtant les belles poésies des Etats Généraux sur la corruption et la délinquance financière sont encore présentes dans nos eprits.
                 Le classement mondial de l'organisme non gouvernemental Transparency International version 2010 a accouché d'un classement peu honorable pour notre pays quant à son indice de perception de la corruption(IPC). Notre pays a été classé 116/178 en fonction de la perception du niveau de corruption affectant l'administration publique et la classe politico-compradore.
                Dans le Mali d'ATT, la gouvernance semble pactiser avec la corruption, traîte le phénomène avec mépris; sa disposition à être agréable à l'égard des voleurs de grands chemins, des flibustiers d'un genre nouveau, vivant de rapine et d'escroquerie, en s'accordant à leurs goûts relève de la basse collusion. Il a été prêté à ATT un certain angélisme qui lui interdit de honnir des chefs de famille voleurs. Et pourtant  Napoléon Bonaparte avait instruit que le coeur d'un homme d'Etat doit être dans sa tête. Si la lutte contre la dépradation et le brigandage des fonctionnaires de l'Etat  n'est pas prise dans l'ordre des priorités, toute lutte contre la pauvreté, le sous développement serait vouée à l'échec le plus cuissant, et le bas peuple ne manquera pas de s'engloutir dans un précipe abyssal de misère du fond duquel il ne sera réduit qu'à crier vers le ciel. Un combat efficace contre le crime de la corruption peut éviter cette cassure sociale. La grande majorité de la population malienne est en  souffrance, il y'a lieu de créer l'espoir en gagnant la bataille contre la corruption.
 Et cela interpelle la conscience de tout patriote-justicier. Dans une période de corruption, le silence devient synonyme d'une complicité aussi dangereuse et répugnante que la corruption. C'est une bonne marijuana qu'est le vol, aucun vol n'est suffisamment puissant pour subsister sans approbation. Le défaut ridicule de la gouvernance d'ATT est de vouloir créer le paradis pour les maliens tout en oubliant l'enfer.
 Il est donc injonctif qu'ATT affûte et aiguise ses armes en les rendant plus offensives afin d'enclencher la véritable lutte qui n'a rien a voir avec ce combat de fleurets mouchetés auquel il se livre présentement. Q u'il prenne sa fronde et sa faux pour chasser ces maître fripons et grandes friponnnes autant dangereux que la peste. La corruption et l'impunité, son corollaire doivent être combattues et sanctionnées avec rigueur. Le refus de sanctionnner, le silence devant la corruption appartiennent aussi à l'ordre de la corruption. Lorsqu'on exerce un magistère et qu'on se refuse à assumer une reponsabilité vis à vis de ses actes et ceux de ses administrés, on devient ipso facto coupable.  Il faut mener une véritable croisade, dans le sens d'expédition visant à orienter l'opinion publique dans le cadre de combat politico-social. Le préalable nécessaire à ce baroud d'honneur s'avère être une prise de conscience collective devant la montée exponentielle du phénomène de la corruption. La surmédiatisation orchestrée par la presse doit être partie intégrante de l'attelage. Ne seront pas concernés par ce combat, les journalistes corrompus, généreusement financés par les plutocrates, les oligarques et leurs cercles rapprochés mais ceux-là téméraires et osés qui ne réchigneront pas à déballer au grand jour les faits de corruption des puissants et des moins puissants. Le lancement d'une grande campagne publicitaire tous azimut soutenue par la radio, la télévision, la presse et l'internet portant  sur la lutte contre la corruption doit être partie prenante de cette offensive.
Pour que cette gigantomachie, ce combat des Géants contre le dieux de l'Olympe, soit réelle et efficace il faut un système judiciaire très fort; une indépendance de la magistrature vis à vis du politique et d'une indépendance du barreau à l'égard de sa hiérarchie. Cette double autonomie aura le mérite d'enquêter concomitamment sur une justice injuste et sur les hommes politiques tout en suspendant leurs immunités diplomatiques, parlementaires et judiciaires. Les opérations anti-corruption menées en Espagne par le juge Baltasar Garzon, "mani pulite" ou "mains propres" par Antonio Di Pietro en Italie, au Chilie par Juan Guzman, en France par Eva Joly, sont de véritables cas d'école de courage, de conviction susceptibles d' inspirer positivement nos juges et magistrats. A la faveur de la signature et de la ratification de la convention des Nations Unis sur la corruption par notre pays, il serait aisé de profiter de l'assistance  juridique mutuelle facilitant les poursuites judiciaires en cas de corruption transnationale. L'instauration d'un contrôle conjoint avec nos partenaires financiers, les investisseurs étrangers et les institutions que sont le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale, l'Union Européenne, l'Organisation de Coopération et de Développement Economique, l'Union Monétaire Ouest Africaine, la Banque Ouest Africaine de Développement  et autres en leur permettant d'organiser la fluidité et la traçabilité des flux financiers comportant l'identification des bénéficiaires et de leurs origines.

La boutade "d'un arabe arrêté pour corruption de fonctionnaire parce qu'il avait donné un sucre à un chien policier "est la devinette d'Epinal bien- à- propos. L'image cachée à chercher est la sanction qui doit accompagner un acte de corruption. Sous d'autres cieux et en d'autres temps, le code pénal punit sévèrement les fonctionnnaires ou officiers publics coupables de crime de malversation. La sanction de ce délit  va de l'emprisonnement avec amende à la clef, la torture, l'échafaud, la guillotine, le bûcher, la pendaison, la peine de mort….L'évocation ou la critique de la corruption dans la société malienne est devenue un sujet tabou. Et toute transgression du sacro-saint est sanctionnée par une punition sévère ou l'ostracisme. Ce n'est pas le  talentueux  jeune chanteur  Issa Coulibaly alias Bafing Kul*(1) qui a eu le toupet de toucher à ce fléau qui dira le contraire. Son clip "YELEMA"(le changement), véritable chef d'oeuvre en la matière, est un brulôt qui torpille la corruption dans notre pays. Le directeur des programmes et "le tribunal censorial" de l'ORTM ont jugé bon de ne pas diffuser le clip parce qu'il dérangerait au plus haut sommet. Ils ne veulent pas tout simplement perdre leurs fauteils douillets. Et pourtant, la lyrique de cette chanson est sertie de vérités crues, embêtantes et gênantes*(2) .
               
                  Vivement la venue d'un président à poigne et de séduction qui aura l'énergie et la fermeté nécessaires pour gouverner, punir et nous faire rêver. Oui nous avons besoin d' un homme d'autorité, de conviction, de courage et d'efficacité à la Magistrature suprême pour nettoyer ce capharnaùm. Une espèce de Zorro, un justicier célèbre dont  la mission consistera à traquer les corrompus et corrupteurs aux quatre coins du Mali. "Ne nous reposons pas sur nos acquis, mais efforçons –nous de construire la paix, de vouloir que la paix soit dans le coeur et dans l'esprit de chacun" disait John Fitzgerald Kennedy. Pour que la paix soit dans les esprits et dans les coeurs, il s'impose de combler la fracture sociale qui a généré des maliens malhonnêtement riches et des maliens honnêtement pauvres dont les conditions d'existence difficiles alimentent une frustration, une rancoeur qui sont à coup sûr de véritables bombes explosives à retardement. L'inégalité dans la répartition des biens a plongé bon nombre de pays dans le huitième cercle de l'enfer. Telle Béatrice Portinari, la Florentine inspiratrice de Dante dans la "Divine Comédie", participons ensemble à ce combat en jouant le rôle de muse du futur Président, marchand d'espérance,visionnaire, chimérique, triomphal et vainqueur du fléau de la corruption qui ouvrira les portes du salut dans un Mali prospère, juste, paisible et uni.

Fatogoma Mohamed ouattara
Orange, New Jersey
USA

dimanche 21 novembre 2010

CURRICULUM VITAE AFRIQUE

Je ne sais pas de qui c'est mais c'est vrai et triste à la fois!


NOM : Continent
PRENOM : Africain
AGE : Berceau de l’humanité.
SITUATION MATRIMONIALE : Célibataire avec plus d’un milliard d’enfants.
CONTACT : Au sud de l’Europe, à l’est de l’Amérique.
OBJECTIF : Mettre mes enfants et mes ressources à la disposition des autres pour contribuer à leur développement.
DOMAINES DE COMPETENCE : Coups d’Etat, guerres, génocides.

ETUDES ET FORMATIONS

Hautes études à l’ESOCE (Ecole Supérieure Occidentale de Commerce d’Esclaves).
Hautes études à l’AFRIQUE (L’Africaine de Formation pour la Réélection des Incompétents, Querelleurs, Usurpateurs et Egoïstes). DIPLÔMES OBTENUS
Le MRTS (Médaille de Reconnaissance du Tirailleur Sénégalais).
Le GPRTT (Génocide le Plus Rapide de Tous les Temps).
Le CPRMPP (Continent le Plus Riche Mais le Plus Pauvre).
Le CPTS (Continent le Plus Touché par le SIDA).
Le CPDPP (Continent ou les Présidents Durent le Plus au Pouvoir).
Le PMDDP (Premier en Matière de Détournement de Deniers Publics).
Le CPE (Continent le plus endetté).
Le CN (Continent ’’Noir’’)

EXPERIENCES

Participation aux deux guerres mondiales.

Mes coups d’Etats : •1952 : Égypte, Mohammed Naguib renverse Farouk Ier •1958 : Soudan, Ibrahim Abboud renverse Abdullah Khalil •1963 : Congo, David Moussaka et Félix Mouzabakani renversent Fulbert Youlou •1963 : Togo, Emmanuel Bodjollé renverse Sylvanus Olympio •1965 : Algérie, Houari Boumediene renverse Ahmed Ben Bella •1965 : Zaïre, Mobutu Sese Seko renverse Joseph Kasa-Vubu •1966 : Burkina Faso, Sangoulé Lamizana renverse Maurice Yaméogo •1966 : Burundi, Michel Micombero renverse Ntare V •1966 : Centrafrique, Jean Bédel Bokassa renverse David Dacko •1966 : Nigeria, Johnson Aguiyi-Ironsi renverse Nnamdi Azikiwe •1966 : Ouganda, Milton Obote renverse Edward Mutesa •1968 : Mali, Moussa Traoré renverse Modibo Keïta •1969 : Libye, Mouammar Kadhafi renverse Idris Ier •1969 : Soudan, Gaafar Nimeiry renverse Ismail al-Azhari •1971 : Ouganda, Idi Amin Dada renverse Milton Obote •1973 : Rwanda, Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda •1974 : Éthiopie, Aman Andom renverse Hailé Sélassié Ier •1974 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Aman Andom •1974 : Niger, Seyni Kountché renverse Hamani Diori •1975 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Mohamed Jaffar renverse Ahmed Abdallah •1975 : Nigeria, Yakubu Gowon renverse Johnson Aguiyi-Ironsi •1975 : Tchad, Noël Milarew Odingar renverse François Tombalbaye •1976 : Burundi, Jean-Baptiste Bagaza renverse Michel Micombero •1976 : République fédérale islamique des Comores, Ali Soilih renverse Saïd Mohamed Jaffar •1977 : Congo, Joachim Yhombi-Opango renverse Marien Ngouabi •1977 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Tafari Benti •1978 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Atthoumani renverse Ali Soilih •1978 : Mauritanie, Mustafa Ould Salek renverse Moktar Ould Daddah •1979 : Centrafrique, David Dacko renverse Bokassa Ier •1979 : Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renverse Francisco Macías Nguema •1979 : Tchad, Goukouni Oueddei renverse Félix Malloum •1979 : Ouganda, Yusufu Lule renverse Idi Amin Dada •1980 : Burkina Faso, Saye Zerbo renverse Sangoulé Lamizana •1980 : Guinée-Bissau, João Bernardo Vieira renverse Luis de Almeida Cabral •1980 : Au Libéria, Samuel Doe renverse William Richard Tolbert •1981 : Centrafrique, André Kolingba renverse David Dacko •1982 : Burkina Faso, Jean-Baptiste Ouédraogo renverse Saye Zerbo •1982 : Tchad, Hissène Habré renverse Goukouni Oueddei •1983 : Burkina Faso, Thomas Sankara renverse Jean-Baptiste Ouédraogo •1983 : Nigeria, Muhammadu Buhari renverse Shehu Shagari •1984 : Guinée, Lansana Conté renverse Louis Lansana Beavogui •1984 : Mauritanie : Maaouiya Ould Taya renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla •1985 : Ouganda, Basilio Olara Okello renverse Milton Obote •1985 : Soudan, Swar al-Dahab renverse Gaafar Nimeiry •1986 : Soudan, Ahmed al-Mirghani renverse Swar al-Dahab •1987 : Burkina Faso, Blaise Compaoré renverse Thomas Sankara •1987 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Jean-Baptiste Bagaza •1987 : Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali renverse Habib Bourguiba •1989 : Soudan, Omar el-Béchir renverse Ahmad al-Mirghani. •1990 : Libéria, Prince Johnson renverse Samuel Doe •1991 : Mali, Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré •1992 : Algérie, le Haut conseil de sécurité renverse Chadli Bendjedid •1995 : République fédérale islamique des Comores, Ayouba Combo renverse Saïd Mohamed Djohar •1996 : Burundi, Pierre Buyoya renverse Sylvestre Ntibantunganya •1996 : Niger, Ibrahim Baré Maïnassara renverse Mahamane Ousmane •1997 : Zaïre/République démocratique du Congo, Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu Sese Seko •1999 : Union des Comores, Azali Assoumani renverse Tadjidine Ben Saïd Massounde •1999 : Côte d’Ivoire, Robert Guéï renverse Henri Konan Bédié •1999 : Guinée-Bissau, Ansumane Mané renverse João Bernardo Vieira •1999 : Niger, Daouda Malam Wanké renverse Ibrahim Baré Maïnassara •2003 : Centrafrique, François Bozizé renverse Ange-Félix Patassé •2003 : Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra renverse Kumba Yala •2005 : Mauritanie, Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya •2008 : Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz renverse Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi •2008 : Guinée, Moussa Dadis Camara s’accapare du pouvoir à la mort de Lansana Conté •2009 : Madagascar, Andry Rajoelina dénonce et renverse à une vitesse impressionnante le régime de Marc Ravalomanana 2010 : Niger, Djibrilla Hamidou renverse Tandja Mamadou

AUTRES CONNAISSANCES: Analphabétisme, déscolarisation, chômage et appauvrissement.

LOISIRS : Troubles, faire beaucoup d’enfants et famine

jeudi 11 novembre 2010

La Phrase du jour!



" Le festival se tiendra à la sortie de Tombouctou comme l'édition précédente. Je confirme qu'il aura lieu comme il se doit, les plus hautes autorités tiennent beaucoup à sa réussite. Malgré la campagne médiatique orchestrée par la France pour décourager les occidentaux à se rendre au nord du Mali, ils sont nombreux comme d'habitude à se faire annoncer pour l'édition de cette année'' Manny ANSAR directeur du festival au désert.

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mardi 9 novembre 2010

“Imagines... le Mali tel qu’il est !”

Imagines une police routière qui est dans la majorité des pays qui se respectent une punition alors que dans ton pays c’est une aubaine!
 Imagines les nouveaux passages pour piéton qui font 5m de haut au dessus de l’autoroute qui ne laissent de choix ni aux vieux, ni aux handicapés, ni aux femmes enceintes, que de se faire écraser!
 Imagines des flics siffler un dourouni qui dégage une fumée pire qu’à Tchernobyl lors de l’explosion nucléaire, un dourouni sans ses 2 feux de signalisation, rempli comme les wagons partant de la gare de l’est pour Auschwitz, et avec un phare en rade, repartir de plus belle après quelques mots échangés et une grosse poignée de main au bord de la route!
 Imagines un juge qui te fait enfermer sans regarder ton dossier pour que tu le paies afin qu’il te fasse libérer, et rien ni personne ne peut intervenir car ils phagocitent complètement le principe de liberté de la justice au profit d’une mafia destinée à soutirer et faire vivre le calvaire au pauvre citoyen tous les jours !
Imagines un ambassadeur occidental qui donne consigne à ses ressortissants, dans un pays souverain de ne pas voyager sans raison particulière sans qu’il soit convoqué au moins pour une explication ou un échange d’information, imagine la presse de ce pays qui traîne le pays dans la boue en l’assimilant à l’Afghanistan, sans aucune action vigoureuse…
Imagines un pays où tu peux acheter n’importe quel diplôme sans avoir mis les pieds un seul jour à la fac, un pays où tu peux négocier n’importe quel document dans n’importe quelle mairie en sortant simplement quelques billets, un pays où tu peux prêter des millions de CFA rien qu’avec ton nom de famille, un pays où tu peux avoir accès à tout ce que le présent et le futur peuvent offrir de mieux rien qu’avec le passé de ton père!
Imagines une ville où tu n’aurais pas à faire la queue à l’aéroport, à la poste, à la mairie, et dans n’importe quelle administration tout simplement parce que le mec ou la dame qui est au guichet ou dans le coin est ton frère, ta soeur, ton cousin, ta cousine, ton oncle, ta tante ou l’ami de ton ami! Et que, sans aucune gêne, tu serais passé devant 50 personnes, tête haute et torse bombée, les yeux plein de fierté!
Imagines une situation où il t’arrive un accident de la route où tu es dans ton droit, tu n’a commis aucune faute, le policier te fait payer 5000, le pseudo expert te fait payer 10.000, le commissariat te fait payer 5000, le petit scriboullard veux 2000, ton assurance te demande 10.000 pour une attestation alors qu’ils sont censés te couvrir et si tu arrives chez le juge parce que tes droits ont été bafoués, tu as intérêt à avoir déjà soutiré assez d’argent à ton père, ta mère, ton boulot et ta femme pour réunir la somme “inconnue” qu’il te demanderait…
 Imagines un pays où les compteurs d’électricité sont trafiqués par les agents de la société d’énergie en complicité avec les abonnés moyennant quelques dizaines de milliers de francs pour pouvoir dormir au frais!
Imagines une ville à moitié dans le noir le tiers de l’année entre mars et juin alors que la majorité continue à payer ses factures d’électricité même en période de délestage!!!!!!!!
Imagines ce qui dépasse ton imagination et tu verras ta ville et ton pays tels qu’ils sont!
Maintenant imagines une ville où les hôtels de passe chinois poussent plus vite que les emplois! Une ville où les hommes mariés passent plus de temps en journée avec de jeunes filles que la nuit avec leurs femmes; imagines une ville où les femmes mariées connaissent mieux que l’office du tourisme les prix des chambres d’hôtels!
Imagines un pays où les élèves sont, encore en 2010, plus de 80 dans une salle de classe dans les écoles fondamentales! Une ville où les amphithéâtres sont si remplis, que les 2/3 des étudiants sont obligés de prendre les cours débout derrière les fenêtres, quel courage pour ces “étudiants maliens de l’extérieur”!
Imagines un pays où les enseignants sont victimes de moqueries à longueur de journée parce qu’ils n’ont rien et donc ne sont rien! Imagines un pays où l’éducation n’est plus une valeur!
 Imagines une ville où il existe une école privée portant le nom du père ou du grand père du promoteur à chaque coin de rue!
Imagines un pays dont les enfants n’étudient que 3 mois sur 9!
Imagines un pays où une association d’étudiants a le pouvoir de prendre en otage une année scolaire, un gouvernement entier et tous les syndicats d’enseignants!
Imagines un pays où les diplômes se vendent, où les notes sont sexuellement et monétairement transmissibles!
Imagines un pays où des jeunes sans scrupules et sans valeurs ayant goût à l’argent facile et rapide et issus de familles moyennes et riches se font du fric sur le dos de pauvres jeunes “rêveurs” issus de familles pauvres et honnêtes en leur vendant de faux visas pour aller vivre un “faux rêve” outre-méditerrannée et/ou outre-atlantique! Imagines un pays où même les ministres sont complices d’un tel trafic!
 Imagines une ville où tu ne peux marcher quand il pleut parce que tes caniveaux sont des poubelles, parce que tes rues sont des ruisseaux, parce que les mairies de tes communes ne se bougeront pour rien d’autre que ce qui leur rapporte directement du fric : les mariages du dimanche, les faux certificats en tous genres, et….rien de plus!
Imagines un pays où les jeunes motivés et ayant de projets solides et utiles ne peuvent obtenir nulle part un prêt bancaire, juste parce qu’ils n’ont pas de “relations” au plus haut niveau et que leur nom de famille n’ouvre pas les “portes du possible”! Imagines un pays où ces jeunes finissent par ne plus croire en rien et doucement mais sûrement ressembler au plus grand nombre!
Imagines un pays où les femmes passent plus de temps dans les mariages, les baptêmes, les tontines, les obsèques qu’au travail et auprès de leurs enfants! Imagines une ville où le paraître est si important et normal que “l’habit fait l’imam”, la voiture et la maison font le boss, en toute impunité…
Imagines un pays où les critiques des jeunes ne vont pas plus loin que leurs grins et leurs pages facebook, hi5, leurs chats skype et msn, les seuls espaces où ils ont encore librement droit au chapitre!
Imagines un jeune avec un Bac+10 contraint de marcher chaque matin d’une rive à une autre de la ville pour déposer des centaines de CV et de lettres de motivation qui resteront, sans aucun doute, sans aucune réponse; et il aura beau avoir les compétences, les aptitudes et les qualifications nécessaires, pas de bol pour lui, il lui faudra repasser un autre jour car son père n’est pas encore ministre, il n’a aucun réseau au plus haut niveau, et sa famille est encore trop éloignée du cercle du pouvoir public et privé!
Maintenant arrêtes d’imaginer et bienvenue au Mali! I BISSIMILAH!
Ouvres-les yeux et dis-nous ce que tu vois…